Les signaux de commande de ces dispositifs sont généralement transmis à l'aide de fréquences infrarouges, qui ne sont pas visibles à l'œil humain. Un système de codage sophistiqué assure des commandes précises et fiables.
La transmission de ces informations suit généralement le code RCS, qui utilise une longueur de mot de 14 bits et une fréquence porteuse de 36 kHz.
Utilisation d'une télécommande de téléviseur
Compte tenu de la vaste gamme de télécommandes de télévision que l'on trouve dans les foyers, il est possible d'utiliser ces signaux pour activer un récepteur différent qui répond spécifiquement au rayonnement infrarouge détecté par une surface équipée d'un capteur infrarouge.
Un composant intégré simple et peu coûteux suffira à détecter le signal de n'importe quel bouton de la télécommande, à condition que sa fréquence porteuse soit compatible avec le composant choisi.
Le code reçu n'est pas important ; sa simple présence déclenche une bascule bistable qui active un étage de puissance, à relais ou à semi-conducteurs, comme c'est le cas avec notre configuration.
Par conséquent, la construction d'un récepteur infrarouge (I.R.) fournira bientôt un système de télécommande fiable et économique.
Description des circuits
Il n'y a aucune considération ici pour la sécurité ou un code à sélectionner parmi plusieurs commandes.
Il est clair que le but de cette implémentation ne doit pas interférer avec le fonctionnement normal de la télécommande de votre téléviseur ou de votre magnétoscope, car elle pourrait les activer accidentellement.
Cette restriction mise à part, toutes les possibilités sont envisageables puisque la sensibilité du module récepteur permet une portée de plusieurs dizaines de mètres.
Le schéma complet est présenté dans la figure ci-dessous.
Le capteur photosensible est en fait un module intégré de réception infrarouge, composé d'une diode PIN et d'un préamplificateur. Il comprend également un contrôle automatique du gain, un filtre passe-bande et un démodulateur.
Nous avons choisi le modèle TSOP1836 du fabricant TEMIC, qui fonctionne à une fréquence de 36 kHz et est livré dans un boîtier spécifique à trois broches.
Étant donné que ce capteur nécessite une alimentation 5V, nous avons inclus un régulateur 7805 ainsi que des condensateurs de filtrage.
Quel que soit le bouton enfoncé sur une télécommande standard, il génère une rafale codée négative sur la broche 1 du capteur.
Il n'est pas nécessaire de déchiffrer le signal puisque nous ne nous intéressons qu'au premier front négatif.
Le signal est inversé par la porte NOR A puis transmis à travers la diode D1 à l'entrée de commande d'une bascule monostable construite à l'aide des portes NOR B et C.
L'impulsion positive à l'entrée de déclenchement produit une largeur d'impulsion de quelques secondes pour inhiber toute autre commande ou appui prolongé sur le bouton de la télécommande.
En introduisant une porte NOR supplémentaire comme inverseur, nous retardons le moment où l'unique front montant du signal peut enfin déclencher l'entrée d'une bascule bistable.
Comme prévu, nous utilisons le fameux circuit CMOS 4027, une double bascule JK en configuration maître-esclave.
En connectant les entrées J et K de IC2 à un niveau haut via les résistances R6 et R7, chaque impulsion d'entrée se traduit par un comportement de sortie stable, similaire au fonctionnement d'un interrupteur horaire d'éclairage bien connu.
Une impulsion met la sortie Q à 1 et une autre impulsion la remet à 0.
Il convient de noter que lorsque l'appareil est sous tension, le condensateur C2, en conjonction avec la résistance R8, génère une brève impulsion positive pour la réinitialisation, initialisant la broche 1 à un niveau bas.
Il ne reste plus qu'à utiliser la sortie de IC2. À ce stade, il est possible d'activer un petit relais à travers le transistor T1. Notre préférence va vers une puissance de sortie entièrement statique.
Nous avons inclus une LED rouge, L1, en série avec celle contenue dans un petit optoisolateur, tel que MOC 3021 ou de préférence 3041, qui inclut la détection de passage par zéro.
Le triac, sans radiateur, est capable de contrôler en toute sécurité plusieurs centaines de watts sous 230V.
Construction
La disposition des pistes de cuivre sur le circuit imprimé est relativement dense. Trois cavaliers à fil nu sont insérés en premier.
Nous vous recommandons d'utiliser une prise de haute qualité pour le montage des circuits intégrés, de préférence des broches tulipe.
Il serait judicieux de protéger ce montage en l'enfermant dans une mallette adaptée, en laissant suffisamment de place à la pile miniature 9V pour la partie détection et mise en forme.
Le côté sensible du capteur IR doit être exposé au rayonnement infrarouge et orienté vers celui-ci lors de l'installation.
